Le mercredi 19 juin, le Brrrazero vous convie à un cabaret poétique en compagnie de 6 artistes et auteurices explorant chacun-e à leur manière les forces émancipatrices et parfois révolutionnaires du langage.
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auteur+artiste, adelphe de la collextive RER , etaïnn zwer (∞) poursuit une pratique discrète, obsédée par le pouvoir de métamorphose s du poème. ses textes ont été publiés dans diverses revues (TISSUE, Panthère Première, Phylactère, L’Incroyable) et anthologies (Realitäten, etece buch, 2022 ; Lettres aux jeunes poétesses, L’Arche, 2021).
BLEU NUIT, BLOUSON ROSE est son premier récit*.
« tout corps assigné prend feu, un feu qui n’a rien de la tendresse dans un pays qui n’a rien de baisable, moi je veux brûler d’un soleil intérieur, je veux me donner naissance tout e seul e »
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Charles Wesley naît à Lyon en 1995. Il compose une musique expérimentale aux accents électroacoustique et pop qui laisse une place importante à sa voix et ses mots. À vif, elle est le terrain en chantier qui lui permet de se grandir en dehors du statu quo. Il est également l’auteur de textes et d’articles sur les questions de sexualités et de genre dans la musique électronique et pop (Audimat, Manifesto XXI, Resident Advisor).
Charles jouera des morceaux issus de son nouvel album Aimant (2024), titre faisant référence autant à l’objet qu’à l’action d’aimer.
Ce projet traduit la tension attraction-répulsion générée par l’amour, dépeinte ici autant comme une force florissante que comme une pratique accablante. Entre les lambeaux de bruit, des nappes lascives et des synthés dissonants, la musique se troue de la voix et présence de Charles.
L’amour comme bruit : beau mais envahissant. Nécessaire mais fondamentalement dangereux. Édifiant mais en perpétuel ajustement.
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Juliette Langevin née en 1996 à Montréal, aime crier, prendre des notes et regarder les gens vivre de petites catastrophes. Vous pourriez la croiser en train de distribuer des glitters dans un show de bruit, faire sécher des fleurs à la sortie des poubelles, ou recouverte de silence, un livre entre les mains, au milieu de la fête. Sous le pseudo de Nina Shulman elle a publié plusieurs zines. Fille méchante est son premier livre.
Dans Fille méchante, Juliette Langevin parle sans compromis du travail du sexe, de solitude, d’amour, d’amitié, des pommes et d’internet. C’est un recueil de prose poétique cinglant, violent, drôle et triste. Écrire et faire la pute: deux choses qui nécessitent quelque chose de proche, comme une mise à nue.
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Nana Quinn est un·e artiste adisciplinaire perdu·e quelque part sur l’autoroute 20. Iel détient un baccalauréat en arts visuels à l’Université du Québec à Montréal. À travers des projets de publication, d’exposition, de performance et plus récemment de musique, iel explore la vulnérabilité et l’extimité afin de rendre visible la pluralité des tensions intérieures découlant de l’expérience de l’existence humaine.
Iel a écrit deux livres: Mauve est un verbe pour ma gorge (éditions Poètes de brousses, 2021) et Le reste grandit (éditions du Noroît, 2023). Nana aime se coucher dans les bancs de neige, danser en bobette et pleurer dans l’autobus.
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Traductrice, poète et écrivaine, née dans la diaspora germano-turque, Ayrisis a grandi à Istanbul et oscille actuellement entre Istanbul et Lyon. Elle crée des paysages terrestres et sonores à travers la poésie et la prose, tout en essayant de diminuer les frontières (non) existantes entre l’anglais, le français et le turc. Elle a travaillé pendant deux ans en tant que broadcaster, storyteller et programmatrice à la Root Radio d’Istanbul, et continue de sélectionner et de partager ses sons préférés dans des espaces collectifs. Elle écrit actuellement un roman dans un monde queer post-apocalyptique.
Au travers de poèmes aux langues multiples lus sur une production musicale, Ayrisis aborde, la notion de migration par une approche queer et décoloniale, en se balançant entre la proximité et l’étrangeté de soi sur cette terre.
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Sayaka Araniva-Yanez est un·e artiste latinx multidisciplinaire, originaire du Salvador, basé·e à Tio’tia:ke/Montréal. Libraire-cogestionnaire de l’Euguélionne et éditeur·ice aux Éditions de la rue Dorion, Sayaka aspire à la gloutonnerie, suinte sur ses talismans, voyage dans l’au-delà, trébuche dans le carnavalesque et parfois se met à genoux pour renaître, guérir ou jouir. Plusieurs de ses textes sont parus en revue et dans des collectifs. Ses œuvres numériques ont été exposées internationalement.
Je regarde de la porno quand je suis triste est son premier livre (Éditions Triptyque), il s’agit d’une dialectique charnelle, où une machine (la sienne) se comporte à la fois comme un dieu et comme une amante. Aussi pornographique que mélancolique, ces échanges gluants ne tournent jamais le dos au lyrisme, à la spiritualité et à la précarité des passions.
BRRRASIER POETIQUE
Mercredi 19 Juin 2024
19h – 23h
Grrrnd Zéro
60 avenue de Bohlen
69120 Vaux-en-Velin
+ ou – 7 euros
